Meeting à Miami le samedi 1er septembre 2007

Miami, le samedi 1er septembre 2007

Bienvenue à tous !

C'est le troisième meeting que je fais depuis le début de ma campagne et je vois qu'à l'instar des précédents celui-ci ne faillit pas à la règle : vous êtes toujours aussi nombreux aujourd'hui à soutenir ma candidature !

Je suis heureux d'être parmi vous aujourd'hui pour évoquer deux sujets qui me tiennent particulièrement à coeur : l'environnement et notre politique étrangère à l'égard du monde. Je vais donc commencer par évoquer avec vous la question de l'environnement. Comme vous le savez tous, notre climat est actuellement en train de subir une profonde mutation. Mes adversaires démocrates pensent qu'en créant toujours plus d'impôts et de règlementations, le problème sera définitivement réglé. Or la vérité justement, à l'instar d'une émission de télévision que vous avez sans doute regardé, est ailleurs. Une augmentation des taxes et des réglementations, déjà fort nombreuses, handicaperaient nos entreprises seules créatrices d'emplois, et donc notre économie. Cependant, nous devons aussi préserver notre mode de vie et offrir à nos enfants un monde viable et sain. Le Président des Etats-Unis, Georges Walker Bush, a lui-même lancé un véritable chantier visant à promouvoir les nouvelles énergies renouvelables lors de sa présidence. Nous devons donc encourager ce mouvement et permettre l'émergence d'un véritable marché vert, créateurs d'emplois. Nous devons aussi veiller à ce que nos parcs naturels soient préservés en l'état. Je me souviens d'un élu qui avait évoqué une piste parmi d'autres qui pouvait avoir des répercussions positives sur l'environnement. Il avait dit qu'en encourageant des entreprises ou fondations privées à reprendre en main des zoos et certaines espaces naturels, on avait réussi à favoriser l'éco-système par le repeuplement et l'abandance d'espèces les plus diverses. Je pense aussi qu'en laissant des particuliers ou encore des fondations, groupements privés gérer des espaces naturels, nous pourrions obtenir des résultats bénéfiques, bien plus bénéfiques que toutes les réglementations et interdictions dont usent à l'excès mes adversaires démocrates. On m'avait demandé si une fois élu Président, je mettrais en oeuvre le protocole de Kyoto. Je me pose la question suivante : pourquoi les certains politiciens européens qui nous poussent tant à le mettre en oeuvre chez nous, se révèlent incapables de le respecter dans leurs pays respectifs ? Ce protocole n'aboutira qu'à des résultats négatifs, pour nos emplois comme pour notre croissance, et pour des résultats quasi nuls. Il n'est donc nul question de l'appliquer dans notre propre pays. Ce protocole n'est certainement pas la meilleure façon d'agir pour préserver notre environnement, loin de là.

A présent je vais évoquer avec vous un sujet tout aussi crucial que l'environnement, il s'agit de notre politique étrangère. Vous savez certainement vu lors des débats certains politiciens qui vous disaient que nous devions rapatrier nos troupes chez nous et que nous devions camper sur une position isolationniste. Or ce sont les mêmes qui se demanderont pourquoi nous n'étions pas intervenus au Darfour pour éviter cette véritable catastrophe humanitaire. La vérité, c'est que nous ne pouvons pas laisser nos amis irakiens et afghans sans être certain au préalable qu'ils puissent bénéficier de structures suffisamment fortes pour pouvoir agir par eux mêmes et vivre en sécurité. Un de nos meilleurs généraux a été envoyé là bas en vue de permettre la fin des combats et le retour de la paix et de la sécurité pour le peuple irakien. Nous savons vous et moi que l'Iran est derrière le chaos qui règne en Irak. Au risque de vous surprendre, je ne suis pas de ceux qui pensent que la guerre contre l'Iran soit la meilleure solution. Je pense même que celle-ci aurait des répercussions négatives car elle entraînerait un fort sentiment patriotique de la part des iraniens qui se retournerait contre nous. Mais cela ne veut pas dire que nous devons rester indifférents face à cette dictature abominable. Comment peut-on ainsi laisser des jeunes gens se faire massacrer par une bande de mollahs intégristes, au prétexte qu'ils auraient salué de la main leurs amis qui partaient en voiture de chez eux ? Comment est-il possible que dans le monde d'aujourd'hui, on puisse laisser des fanatiques tuer des femmes à coups de pierre ou au rouleau compresseur, au motif qu'elles n'auraient pas relevées suffisamment leur voile ? Je n'ai pas peur de dire que je suis du côté de ces jeunes iraniens qui souffrent, qui sont fortement majoritaires parmi la population et qui n'attendent qu'une chose : la fin du régime des mollahs. Tremblez donc, monsieur Ahmadinejad, tremblez donc, monsieur Ali Khamenei, vous qui tirez les ficelles de ce régime despotique et sanguinaire ! Car tôt ou tard, lorsque le peuple se lèvera et prendra les armes, votre règne sera fini. L'Amérique sera toujours du côté de ceux qui sont traités tels des esclaves dans ces régimes barbares, véritables hérésies en ce XXIème siècle, l'Amérique sera toujours du côté de ceux qui n'aspirent qu'à une chose, briser les chaînes qui les conduisent à la servitude ! Nous leur enverrons des moyens matériels et financiers afin de leur permettre de découvrir l'une plus belles des causes : la liberté. Depuis son existence même l'Amérique a été le refuge de peuples venus du monde entier qui ont fui les régimes les plus totalitaires. L'Amérique agira toujours pour que puisse se développer et naître, au fond du coeur de chaque peuple vivant sous le joug de régimes despotiques, le sentiment de liberté, la résistance contre l'autoritarisme, avec cette conviction simple : que dans ce combat, l'Amérique sera à leurs côtés.

Ce futur prometteur, qui concilierait ainsi la préservation de notre environnement mais aussi qui changerait profondément nos rapports au monde, je souhaite le réaliser avec vous. Que dieu vous bénisse et que dieu bénisse l'Amérique !