Darfour : le temps de l'action
En s'exprimant sur ce qu'il se passait au Darfour, Bush a parlé justement de génocide.
On se souvient que le secrétaire général des Nations Unies de l'époque, un certain Kofi Annan, avait déjà reconnu que l'ONU aurait dû réagir dès le début des hostilités et donc qu'elle avait sa part de responsabilité. Les démocrates eux-mêmes commencent à dire qu'il aurait fallu passer outre l'immobilisme de l'ONU. Une guerre civile se produit réellement dans ce pays, où les enfants sont utilisés comme des boucliers humains. Nous ne pouvons pas rester insensibles aux exactions d'une bande de fanatiques armés, soutenus plus ou moins tacitement par la Chine.
A ceux qui prêchent un isolationnisme total, je dis que nous devons réagir au quart de tour et pacifier cette région en vue de permettre une stabilité politique à très long terme, qui est la seule qui permettra de garantir la liberté, la prospérité de tous et qui finira par réduire, sinon gommer les différences de chacun. Faites du commerce et la paix, pas la guerre, si j'ose l'expression. Nous devons donc, avec ou sans l'ONU, envoyer des moyens supplémentaires et si possible, souder une alliance avec nos partenaires européens ( je pense notamment à l'OTAN ) qui puisse être assez forte et expérimentée pour mettre fin aux hostilités et rétablir l'ordre et la tranquillité publique. Souhaite-on que les enfants, premières victimes du conflits, se retrouvent dans des cimetières plutôt que dans des écoles où ils pourraient être éduqués ? Souhaite-on que des femmes soient battues et persécutées ou qu'elles travaillent et soient libres dans leurs faits et gestes ? Là est la question. Je préfère l'action à l'isolationnisme. Nous devons garantir un monde meilleur à ces gens qui semblent être des damnés de la terre. Telle est notre mission, telle doit être celle des Etats-Unis.